Le praticien souligne d’emblée la spécificité de l’établissement : « nous offrons aux futures mères le droit de choisir qui les accouchera. C’est une flexibilité qui est devenue presque un luxe ». L’obstétricien suivra ainsi la patiente tout au long de sa grossesse, et sera sollicité, quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit, pour faire naître l’enfant. « Cette qualité de suivi est très exigeante pour les médecins, qui doivent être sur le pont à toute heure du jour et de la nuit. Cela nécessite une disponibilité qui n’est pas compatible avec le système hospitalier. »

Sans avoir bien sûr les mêmes infrastructures que l’hôpital public, la maternité Sainte-Thérèse a récemment augmenté sa capacité de soins, comme l’explique le Dr Chatel : « Depuis 2020, on peut prendre en charge des enfants dont la prématurité est modérée, c’est-à-dire dès 34 semaines. La seule différence avec une maternité de niveau 2, c’est qu’on n'accepte pas de bébés de l’extérieur ». Un engagement envers l'excellence médicale qui se traduit également par la présence d'un pédiatre et d’un médecin anesthésiste-réanimateur 24 heures sur 24, ainsi qu’une équipe d’échographes référents.

Alors que les futures mères sont de plus en plus attentives à la personnalisation de leur suivi, et aux conditions de leur accouchement, le Dr Chatel ajoute : « notre principe, c’est de répondre à la demande des patientes quand cela est médicalement raisonnable. Il n’y a peut-être pas d’hélicoptère sur le toit, mais cette maternité c’est un bijou, un bijou humain ».