Parcours d’art urbain des Batignolles !
Évènement
Mise à jour le 23/09/2024
Sommaire
Conçu par Art en Ville et avec le soutien de la mairie du 17e
Vivez une expérience de la création urbaine contemporaine !
Visite guidée gratuite
Les Samedis 21, 28 septembre et 5, 12, et 19 octobre à 14h30
L'art investit peu à peu les rues de l'arrondissement ! À
l'initiative de la Mairie du 17e, plusieurs artistes ont été conviés par
l'association Art en ville à intervenir, pour cette première saison, aux
Batignolles. Les riverains peuvent désormais apprécier des œuvres qui font écho
au quartier.
Olivier Landes, directeur artistique de l’opération, éclaire
sur la méthode : « contrairement aux expositions conventionnelles, dans
l’espace public les œuvres interagissent avec les lieux. J’ai choisi les
artistes suite à un fin repérage, afin de ressentir le potentiel scénographique
de certains endroits. Le public adhère, car ces pièces se fondent dans le
quartier, loin d’un simple embellissement ».
Ces réalisations sont les premières d’une série visant à
renforcer la place de l’art dans l’arrondissement.
Moreje
rend hommage à deux illustres poètes du quartier des Batignolles : Barbara et
Verlaine.
Morèje, pseudonyme de Jérôme Gulon, est un artiste
plasticien né en 1957 à Paris. Jérôme Gulon est l'initiateur de l'introduction de la
mosaïque dans le domaine de l'art urbain. Formé à la mosaïque aux Beaux Arts, il vit et
travaille à Paris. Agrégé d'arts plastiques en 2003, Jérôme Gulon
soutient en 2007 la première thèse écrite sur la mosaïque contemporaine («
Mosaïque, entre la pierre et le concept ») et devient docteur en arts
plastiques et sciences de l’art.
Depuis vingt-huit ans, il expose régulièrement en
France et à l’étranger. http://www.moreje.fr/
5 rue Nollet et 2 rue Brochant
Nelio
réalise une fresque douce et abstraite inspirée des teintes de l'environnement.
Originaire d’Ardèche, Nelio est un street artiste de
38 ans. Il est habitué à des créations abstraites et au mélange de formes
géométriques. Il a réalisé des peintures murales dans plusieurs villes dont
Londres, Paris, New York, Sydney, Toronto et Montréal et a été invité à
participer à de nombreux festivals d’art urbain à travers le monde. Son travail
est basé sur le Graffiti tout en incorporant des éléments de l’histoire de
l’art, de l’illustration de l’architecture et du design graphique. https://www.nelio.fr/
55 rue Nollet
Ememem
répare les fissures du bitume à l'aide de céramique.
Depuis
2016, Ememem est un de ses fils de bitume qui répare la rue et le cœur de ceux
qui la foulent.
Pour
officialiser son style et sa technique, Ememem invente le terme de flacking,
employé communément aujourd'hui pour désigner ce nouvel "art de réparer
les trous".
Ses
« pansements pour trottoir » mettent en lumière les blessures du
tissu urbain. Ils s’inscrivent dans la lignée du streetart et de l’art
contemporain tout en rappelant le traditionnel kintsugi japonais, art de
réparer en sublimant. https://www.ememem-flacking.net/
12-16 rue Brochant
Marché des Batignolles
rue des moines et rue Brochant
Jaw rend hommage à la vie du marché à travers une
oeuvre mi abstraite mi figurative.
Adrien Ladmiral, nommé Jaw, découvre le graffiti dans
les années 90. Il se démarque de ses contemporains en développant un style
unique mêlant la calligraphie, l’illustration, le photoréalisme et le graphisme
à des compositions abstraites.
Après avoir suivi des études de communication visuelle
à Marseille, il rejoint le collectif Da Mental Vaporz, considéré comme l'un des
meilleurs collectifs européens qui a fourni des artistes aujourd'hui
mondialement reconnus. À la suite d'un long séjour à Berlin, Jaw a développé,
ces dernières années, un travail plus intime en atelier, qui vient nourrir et
faire évoluer sa pratique dans l'espace urbain.
L'artiste interprète
aujourd’hui différentes thématiques que sont la perception de la réalité, le
rapport au temps et à la nature dans les sociétés modernes et notre condition
humaine
Seth évoque à sa façon la littérature jeunesse face à
la bibliothèque Colette Vivier et à l'école maternelle Brochant.
Né à Paris, Seth commence à s’exprimer sur les murs de
sa ville au milieu des années 90.
Son terrain de prédilection est alors le 20ème
arrondissement où il se fait connaître dans le milieu graffiti en se
spécialisant dans la réalisation de personnages.
Diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs, il
crée avec Gautier Bischoff une maison d’édition consacrés aux artistes urbains,
Wasted Talent en 2004.
Avant d’être artiste à plein temps, Seth travaille
dans les industries créatives : en publicité, dans les dessins animés, dans la
bande dessinée. Il peint alors dans la rue pour son plaisir.
Au cours de ses explorations artistiques, Seth a
développé une peinture reconnaissable en travaillant souvent sur l’enfance. Sur
le mur qu’il aborde comme une page blanche, Seth s’appuie sur l’imaginaire,
individuel d’une part ou collectif – dieux locaux, mythes, contes. L’enfant
devient porte-parole, messager de son questionnement. Il met en jeu son image
d’innocence et place son personnage dans un contexte social, politique,
géographique difficile. https://seth.fr/
Pastel garnit de formes organiques le mur du marché
le long de la rue des Moines.
Pastel
est un artiste argentin qui utilise le symbolisme et la nature pour explorer et
communiquer des histoires sur la guerre et les différences socio-politiques.
Loin de l’architecture conventionnelle, Pastel conçoit son art de rue comme un
travail d’acupuncture urbaine.
Utilisant
la nature comme symbole social, Pastel amorce grâce à ses oeuvres un dialogue
entre la nature de l'homme et de son environnement : une essence presque
oubliée dans la société moderne.
Ratur et Sckaro dépeignent l'effervescence urbaine de
cet endroit festif.
Nés au Havre, les deux frères Ratur & Sckaro sont
très tôt attirés par le dessin et les arts graphiques.
Ils découvrent ensemble le graffiti et rencontrent le
graffeur Rouennais Madkow, avec qui ils fondent alors le collectif MV3.
Le travail figuratif de Ratur interroge sur les
relations qu’entretiennent les artistes issu du graffiti et les grands genres
picturaux classiques. Il met en scène des personnages de manière contemporaine
mais ne cherche pas à reproduire la réalité. Il joue avec différents
traitements graphiques selon les plans ou la profondeur de champ. http://ratur.maslard.fr/