Exposition "Aller semble être une bonne direction"
Du vendredi 21 au dimanche 30 mai
Anatole Klingberg
Etienne Gayard
Curateur : Julien Rahmani
qui demeure est celle de continuer d’avancer,
continuer son trajet, d’aller d’un projet
à un autre.
rencontres, de nouveaux lieux. Au gré
de chaque nouvelle situation, de nouveaux
enjeux les justifient inlassablement.
de trois jeunes artistes ayant l’envie d’accrocher
leurs travaux ensemble. Des travaux qui
relatent d’une vision critique, sous l’angle de
différents médiums, du paysage urbain et
des formes de vies qui l’occupent. À travers
le regard du peintre, du photographe ou
celui du sculpteur sont décelés ces indices:
un détail de coin de rue, un jeu à gratter ou
un reflet d’immeuble devenu abstrait. Des
motifs, des formes, des expressions s’accordent
et se contredisent.
semble être une bonne direction.
Etienne Gayard
Au fil de mes études aux Beaux-Arts, ma pratique a évolué. La peinture s’est imposée comme médium désicif de mon travail. J’ai toujours été attiré par les formes que procure le paysage urbain: mon travail de peinture débute à partir d’aperçus de ces paysages prélevés par la photographie.
Processus de collecte d’informations, classement de celles-ci et mise en place d’un langage visuel.
Les formes de mes compositions font pressentir qu’elles ne représentent que des fragments d’une plus grande entité; un reflet, un détail d’architecture.
Et puis sans doute à partir de multiples influences, mon travail, tout en gardant une résonnance avec ces formes matérielles est de fait, devenu plus abstrait.
C’est à partir de là que j’essaye progressivement de déployer la peinture en installation picturale qui entre en dialogue étroit avec l’espace architectural.Artiste
Aliocha Wallon
Tout ce que la lumière touche ne devient pas de l’or, ça se saurait.
Même si la question de l’esthétique est indissociable de ma pratique, j’ai tout de même un rapport très intime avec les images que j’essaye d’arracher à la réalité.
Elle et moi on s’entend bof, on se cherche, on a du mal à se trouver.
En la photographiant comme on se jouerai d’une fille nue pour en garder un souvenir palpable, je met toutes les chances de mon côté d’éviter le relent amère que ramène le gout des souvenirs qui s’effacent.
Dans une commode au fond de ma chambre, il y a un classeur soigneusement rangé, dont le contenu est minutieusement archivé, trié, classé; et un disque dur qui a subi le même sort.
Sans eux je n’aurais plus grand choses de toutes ces années adulescentes comme observées derrière une vitre sans teint, et comme pour enfoncer le clou, me vient parfois l’envie de tout lâcher.artiste
Anatole Klingberg
Ma pratique artistique aborde la sculpture, l’impression, le dessin et l’installation sur le questionnement de la forme et la représentation du réel.
Ces projets se penchent également sur l’existence et la disparation des éléments qui nous entourent, en les figeant et en les fossilisant dans le temps.artiste