Exposition Céline SENLIS & Tristan VYSKOC

Évènement

Mise à jour le 10/04/2024

Sommaire

EXPOSITION DU 22 AVRIL AU 24 MAI 2024, Hall - Mairie du 17e arrondissement

Céline Senlis

Sculpteur
Deux grands thèmes animent sa créativité : le bord de mer où elle se ressource de souvenirs d’enfance, de pêches à pieds, d’espace…
et l’Homme. Ou tout ce qui tourne autour de l’humain car sa joie vient de la terre quand elle prend vie, que celle-ci, sous ses mains, s’anime.
Au-delà des corps, ce sont les postures, les expressions, les sentiments qu’elle recherche.
Dans cette exposition, elle présente son travail sur la « traversée de la vie » avec ses nageurs qui gardent la tête hors de l’eau. Eau source de vie, eau qui grâce à la poussée d’Archimède, permet de ne pas couler, de remonter à flots et respirer. Ses personnages voyagent en groupe, traversent la vie parfois seuls, ou accompagnés des familles, des amis,
de l’autre, inconnu qui sourit…
L’eau, c’est aussi tout ce monde qui entoure et protège.
L’ombre qui les accompagne incite le visiteur à penser que les personnages avancent vers la lumière.
L’ombre ou l’âme ou notre intemporalité. Réflexion qui amène aux écorces du corps, le corps marqueur du temps qui passe.

Tristan Vyskoc

Artiste peintre
« Le 11 mai 2011, a surgi un bruit effroyable qui a bouleversé ma vie. Mon univers a basculé… d’un coup à cause d’un acouphène. Jamais je n’avais imaginé qu’un bruit puisse modifier à ce point mon existence… La course a été le seul moyen que j’ai trouvé pour arrêter momentanément mon bruit. Ma peinture a été totalement modifiée à la suite d’une expérience de mort imminente en septembre 2015, après une course en montagne. Je me suis mis à peindre en écriture automatique. Je peins vite.
Le monde va vite.
Tout doit surgir, d’un trait, d’une violence absolue. Je combats la toile, je vais à l’essentiel. J’esquisse, j’efface, je reforme, je contourne, j’élimine les pleins, laisse apparaître les vides. Pendant ce temps, mon acouphène n’est plus, il se cache, se terre, le temps d’un instant. Trop de concentration, d’effort. Je peins à l’épuisement. J’en sors vidé.
Je veux accéder à la profondeur de l’âme. Celle qui rend vivant. Pas de sentiments, de raison…l’âme. Je veux peindre l’âme du monde, et ce qui nous entoure. Si nous regardions la beauté du monde, nous serions moins tentés de le détruire. »